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Saison 2012
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Arthur ADAMOV écrit La Politique des Restes pendant l'hiver 1961-1962. Il donne à sa pièce la forme d'un procès, en Afrique du Sud, au temps de l'apartheid.

Un industriel blanc a tué de sang-froid un de ses ouvriers noirs. Peut-on parler de préméditation? Ou est-il irresponsable, puisqu’il sort d’une clinique psychiatrique, où il a été traité pour une curieuse maladie qu'il nomme lui-même, la politique des restes.

Quel verdict va rendre la cour?

Voici ce qu'écrit ADAMOV dans son journal :

"Hiver 1961-1962.

J’écris la Politique des restes, partant d’une observation clinique du docteur Minkowski.

La peur de tout ce qui traîne par terre, mégots, fétus de paille, détritus. Le malade s’imagine contraint d’avaler tous ces restes et au docteur qui lui demande quel nom il donnerait à sa maladie il répond : la politique des restes.

Je transporte ma pièce en Afrique du Sud, en milieu raciste, mais garde le titre."

(L’homme et l’enfant, Gallimard, 1968, éd. folio p. 145-146).

Pour plus de détails cliquez ici

 

La Politiques des Restes. Genèse de la pièce.

 

La Politique des Restes est née d’une observation clinique. Je n’en ai même pas inventé le titre. La « politique des restes », c’est ainsi que le malade décrit dans cette observation – faite par le Dr Minkowski – nomme sa propre psychose.

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La Politique des Restes et … le 17 Octobre 1961 à Paris

Adamov est un militant antiraciste et anticolonialiste. Il a signé le manifeste des 121 contre la guerre d'Algérie.

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